C’est un peu la question qui anime bon nombre d’observateurs et de fans de cyclisme après une longue coupure liée à la pandémie de Coronavirus Covid-19. Difficile en effet d’affirmer avec certitude qui sera en forme et qui ne le sera pas, ce qui rendra par exemple les pronostics des parieurs risqués, mais aussi procurera possiblement de gros gains à ceux qui sentiront le mieux les choses sur les meilleurs sites de paris sportifs. Pour les parieurs, mieux vaut donc avoir en tête un certain nombre d'éléments afin de maximiser ses chances de gains.
Un calendrier chamboulé
C’est le premier élément à prendre en compte lorsque l’on s’attarde sur le reprise de la saison, le fait que le calendrier soit complètement bouleversé, puisque la première course important aura lieu le 1er août (Strade Bianche), et que pour la première fois de l’histoire de l’après-guerre, c’est le Tour de France qui ouvrira le bal des Grands Tours en s’élançant de Nice le 29 août prochain. Viendront ensuite le Giro en octobre puis la Vuelta qui se terminera elle dans la première partie du mois de novembre. Un calendrier très condensé donc où de nombreuses classiques viendront également se caler. Le tout sans oublier les épreuves Europe Tour, nombreuses à se dérouler entre juillet et novembre.
Des formes différentes suivant les coureurs
C’est certainement l’élément le plus important au vu de la coupure forcée. D’une part, tout le monde n’est pas encore déconfiné, et de l’autre, tout le monde n’a pas du suivre les mêmes restrictions et certains ont pu plus rouler que d’autres. Et même si la majorité des coureurs a été logée à la même enseigne, certains ont été plus assidus aux séances de Home-Trainer, et devraient donc partir avec une longueur d’avance. Attention également à ne pas sous-estimer les données psychologiques et la motivation des coureurs, car tout le monde n’a pas vécu de la même manière cet enfermement forcé, et il sera logiquement plus compliqué peut-être pour certains de relancer la machine. Reste à savoir lesquels.
Des priorités qui peuvent être différentes des années « normales »
C’est la dernière donnée à prendre en compte, et il ne faudra pas la négliger. Cette année étant exceptionnelle à plusieurs titres, il est difficile de savoir qui fera des épreuves à venir une priorité absolue, quitte à pourquoi pas gâcher en partie une bonne préparation pour 2021, car rappelons-le, la saison finira un mois plus tard que d’habitude, et pour quelques coureurs, il faudra remettre le couvert dès la mi-janvier avec la tenue de la première épreuve World-Tour, le Santos Tour Down Under.
Autre élément à évaluer, certains coureurs pourraient profiter de la situation pour se faire plaisir et aborder avec ambition des épreuves sur lesquelles il est trop dangereux d’aller avec ambition au printemps. On pense notamment au Tour des Flandres ou à Paris-Roubaix, car une chute en avril par exemple lors de l’enfer du nord peut ruiner tout espoir de victoire en juillet sur les routes du Tour de France. Cette année, les choses seront inversées, et une fois le plus grand événement de l’année passé, quelque coureurs de Grands Tours pourraient être tentés de se livrer à 100 % dans la conquête de belles classiques au mois d’octobre et venir gêner les flandriens sur leur terrain de prédilection.