3 axes de la préparation des cyclistes professionnels

3 axes de la préparation des cyclistes professionnels

Le cyclisme est un sport très exigeant et éprouvant aussi bien physiquement que mentalement. Les champions du cyclisme possèdent chacun leur petite routine de préparation. Néanmoins, la préparation d’un cycliste professionnel doit nécessairement prendre en compte certains aspects. Découvrez dans cet article les principaux axes de la préparation des cyclistes de profession.

La préparation mentale

 

La préparation mentale occupe une place de plus en plus importante dans les programmes d’entraînement des cyclistes professionnels. À l’instar d’une préparation physique, la préparation mentale vise également à optimiser les performances des sportifs. Elle contribue à améliorer le bien-être des cyclistes dans la pratique de leur sport.

L’utilité d’une préparation pour le cycliste 

Pour nombre de personnes, une préparation mentale ne s’avère indispensable que lorsque le sportif est en proie à un manque de confiance en lui, un stress important ou encore lorsqu’il manque manifestement de concentration. En vrai, l’utilité d’une préparation mentale va bien au-delà de ces aspects. Tous les teams sérieux disposent à ce jour d’un coach mental pour accompagner leurs cyclistes.

Il va sans dire que le choix du coach mental reste déterminant dans les performances du cycliste. Pour devenir coach mental, l’on peut suivre des formations dans des écoles ou des sites internet dédiés. Toutefois, l’accompagnement mental implique un contact humain permanent et ce n’est certainement pas avec des supports PDF ou lors de cours en ligne que l’on peut acquérir les compétences nécessaires.

Les aspects pris en compte par une préparation mentale

Une préparation mentale optimale permet au cycliste de :

  • Développer sa confiance en lui ;

  • Maintenir sa détermination et son désir de triompher tout au long des courses ;

  • Prendre conscience de toutes ses capacités ;

  • Apprendre à mieux gérer ses courses ;

  • Trouver les mots justes pour réellement se motiver.

Grâce à la préparation mentale, les cyclistes arrivent également à repérer leurs blocages et à trouver des moyens de les surmonter. De même, la préparation mentale contribue à faciliter la récupération après une course ; ce qui représente un atout majeur notamment durant les grands tours (Tour de France, Giro, Paris-Nice…) qui peuvent durer plusieurs jours ou semaines. 

Comment fonctionne une préparation mentale ?

Les méthodes utilisées pour une préparation mentale peuvent varier d’un cycliste à un autre en fonction des aspects à travailler. Les coachs recourent à plusieurs techniques telles que la programmation neuro linguistique en sport, la relaxation, l’autosuggestion, la visualisation et bien d’autres. Généralement, les coachs procèdent à une évaluation des besoins du cycliste au début de l’accompagnement pour déterminer les méthodes et les exercices idoines. Cette évaluation peut être répétée durant la préparation afin d’ajuster l’entraînement aux progrès du cycliste. 

Relativement à la fréquence des séances, une séance d’une heure environ par semaine suffit généralement pour un début. Plus tard, en fonction des progrès effectués par le sportif, les séances peuvent être espacées d’un mois environ. Le coach n’interviendra donc que ponctuellement pour s’assurer que le cycliste reste à 100% mentalement. Néanmoins, il est important de rappeler qu’un coach mental n’est pas un magicien. Il ne peut qu’accompagner le cycliste dans son processus de perfectionnement et non se substituer à lui. Le véritable travail à faire demeure donc pour le cycliste.

La préparation physique

Elle est incontournable. Si une course se gagne avec le mental, elle peut être perdue en raison d’une mauvaise préparation physique. Lors de ses entraînements, le cycliste doit prioriser le travail de sa force maximale, le travail de sa force vitesse et celui de son endurance de force.

Le travail de la force maximale consiste pour le cycliste à travailler sur ses intensités maximales en piste. Le cyclisme reste certes un sport d’endurance, mais les coureurs sont parfois amenés à effectuer des courses de très grande intensité lors d’un parcours. Il peut s’agir par exemple, de la relance d’un sprint intermédiaire ou encore d’un jump. Cet axe de travail physique permet donc au cycliste d’acquérir un supplément de force à ces instants clés. 

Se rapprochant de l’axe de travail précédent, le travail de la force vitesse a pour objectif de développer les qualités de vitesse de contraction musculaire. Le travail de la force vitesse permet également d’améliorer la coordination inter et intramusculaire et d’effectuer un travail neuromusculaire. Le matériel utilisé lors de ce travail est plus léger que celui utilisé lors du travail de la force maximale. Un tel travail nécessite néanmoins de disposer d’une parfaite connaissance de l’anatomie et de la biomécanique du corps humain. 

Le travail de l’endurance de force quant à lui a pour objectif d’améliorer les capacités du cycliste à répéter des mouvements à allure modérée. Le travail s’effectue avec des charges moyennes. À terme, ce travail a un réel impact au niveau musculaire et physiologique au niveau des cellules.

L’alimentation

En cyclisme comme dans bien d’autres disciplines sportives, l’alimentation influe énormément sur les performances des athlètes. Le cycliste a besoin d’une alimentation spécifique qui lui assure les apports nutritifs nécessaires au quotidien et dans l’exercice de sa profession. Une alimentation de base de qualité est indispensable pour rester performant et pour prévenir d’éventuels problèmes de santé. Par ailleurs, l’alimentation du cycliste doit être adaptée à ses besoins avant, pendant et après chaque course.

L’alimentation du cycliste avant les courses

Durant les jours qui précèdent le départ pour une course ou une grande boucle, l’alimentation du cycliste professionnel doit devenir un peu plus riche en glucides. Cela permet à son organisme de constituer des réserves de glycogène sans risquer de perturber de manière brutale sa physiologie interne. L’on parle alors d’un Régime Dissocié Modifié (RDM) qui doit être adopté sur les 3-4 jours qui précèdent le départ. 

L’alimentation du cycliste pendant les courses

Pendant les courses, les efforts fournis par les cyclistes peuvent entraîner, selon leur intensité, une dégradation plus ou moins rapide des réserves énergétiques constituées. Pour y remédier, des apports énergétiques sont faits à leurs organismes notamment par la consommation de boissons énergétiques et de barres énergétiques glucidiques. Ces apports contribuent autant à limiter la déplétion des réserves qu’à maintenir une bonne hydratation et à repousser l’apparition de la fatigue musculaire et cérébrale.

L’alimentation du cycliste après une course

À la fin d’une course, la récupération du cycliste reste la préoccupation principale, encore plus sur des courses à étapes. Il faudra donc que son alimentation lui permette de ‘’se recharger’’ qualitativement et quantitativement. Pour ce faire, il doit prioriser les produits riches en glucides et en protéines pour limiter la destruction (catabolisme) des cellules et stimuler leur reconstruction (anabolisme)

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