19ème au classement UCI, Arkea - Samsic peut-elle reprendre DSM d'ici la fin de saison ?

19ème au classement UCI, Arkea - Samsic peut-elle reprendre DSM d'ici la fin de saison ?

Engagée dans une lutte sans merci pour le maintien en World-Tour, la formation Arkea-Samsic a vu son écart avec la zone de maintien augmenter dangereusement suite au Tour de France. Malgré tout, il y a quelques motifs d'espoir pour la structure dirigée par Emmanuel Hubert, qui va devoir s'employer afin d'aborder 2024 sans trop de retard sur ses concurrents.

DSM est une cible plus facile que Jayco-AlUla

Même si l'écart a augmenté avec la zone de maintien, il vaut mieux avoir dans le viseur la Team DSM qui la Jayco-AlUla, qui avec des coureurs comme Simon Yates, Michael Matthews, Dylan Groenewegen ou bien encore Eddie Dunbar, possède des atouts qu'Arkea - Samsic n'a pas cette année au sein de son effectif. Autre élément important à prendre en compte, la Team DSM a la réputation de très peut courir en dehors du World-Tour, ce qui est clairement au bénéfice de l'équipe française.

Même si l'effectif des néerlandais semble supérieur

Si DSM n'est pas Jayco, l'effectif des néerlandais paraît néanmoins sur le papier supérieur, surtout que les hommes d'Emmanuel Hubert doivent composer avec les blessures, et notamment celle d'Ewen Costiou. Le tout sans oublier Kevin Vauquelin, le meilleur coureur de l'effectif, qui va forcément avoir besoin de retrouver le rythme de la compétition. Rajoutez à cela le fait que la DSM n'ait amené aucune de ses jeunes pépites (Onley, Poole, Lund, Van Uden) sur le Tour de France, et vous obtenez un groupe qui va certainement aborder la fin de saison avec pas mal de fraîcheur.

L'avantage du calendrier

Le gros avantage d'Arkea - Samsic, c'est clairement le calendrier, archi favorable d'ici la fin de saison avec le nombre de courses important qui seront disputées en France. Des courses sur lesquelles on ne retrouvera normalement pas le Team DSM, et où Arkea pourrait enchaîner les points assez facilement, surtout sur les épreuves d'un jour, toujours très rémunératrices malgré le nouveau barème mis en place par l'UCI.

Revenir pour ne pas avoir la pression dès janvier 2024

L'enjeu, il est là pour Arkea, revenir dans le match pour ne pas avoir à subir dès janvier 2024, et avoir à mettre la pression sur le groupe pour aller marquer des points. Car on l'a vu l'an passé, la lutte pour le maintien use les coureurs psychologiquement, et il est compliqué de les maintenir concernés sur le sujet durant une trop longue période. Si le retard est par ailleurs trop important, on aura forcément également en tête l'exemple de la Lotto-Soudal, qui malgré une très belle saison 2022, n'a jamais été en mesure de rattraper le retard accumulé sur la concurrence.

Rejoignez-nous