Entre Dainese, Bagioli et le champion du monde Battistella, l’Italie n’a pas vraiment de soucis à se faire concernant son futur à moyen terme au vu des performances de ces trois coureurs l’an passé. Et si le premier cité a dominé les sprints chez les U23, Bagioli, lui, a montré lors des courses par étapes qu’il possédait un potentiel plus qu’intéressant.
Vainqueur en mai de la difficile Ronde de l’Isard avec à la clé deux victoires d’étapes, il a ensuite gagné en juin une étape du Tour du Val d’Aoste. Pas au top lors du Tour de l’Avenir, il a malheureusement subit la course en terminant à une décevante 46ème place. Pas de quoi s’inquiéter pour autant, car le jeune italien a su relever la barre en octobre en remportant en costaud le Tour de Lombardie.
Largement suffisant pour lui ouvrir les portes du World-Tour en 2020, et c’est au sein de la puissance Deceuninck – Quick Step qu’il effectuera ses grands débuts parmi l’élite.
Notre prévision : finalement pour Bagioli, le plus dur commence maintenant, car il faudra faire sa place au sein de l’une des plus grandes équipes du monde, et 2020 devrait donc avant tout être synonyme d’apprentissage, mais aussi de prise d’expérience auprès de garçons capables de remporter les plus grandes courses du monde. Et pourquoi pas jouer sa carte en seconde partie de saison, là où ses leaders auront peut-être un peu relâchés la pression...